TOMATES GRAPPES

Avant le début de la saison, (décembre) les serres sont nettoyées et décontaminées de toutes maladie. Img_1021.jpg (202395 octets)
Des pains de fibres naturelles (coco) sont installés au sol et des gouttoires arrivent à l'endroit où les plants vont être placés. Img_1022.jpg (78501 octets)

Les plans sont alors installés, guidés et maintenus grâce à des cordeaux.Dcp_0358.jpg (164595 octets)

 

Chaque plant a son goutteur Dcp_0363.jpg (136561 octets) (mince tuyau déversant le liquide nutritif) relié à un ordinateur climatique. La quantité d'éléments nutritifs dépend de la quantité de lumière. Suc50403.jpg (215246 octets) En été, le besoin peut être de 3,5 l de nourriture, par plant.

Après quelques semaines, Suc50326.jpg (194681 octets) les plants arrivent à maturité et commencent à produire des fleurs.Suc50359.jpg (272215 octets) Suc50320.jpg (217513 octets)Ces variétés sont de véritables plantes grimpantes qui peuvent atteindre une quinzaine de mètres de longueur. Suc50387.jpg (341360 octets) Au fur et à mesure de leur croissance, les tiges qui sont enroulées sur des cordonsSuc50390.jpg (209244 octets) sont abaissées progressivement et effeuilléesSuc50392.jpg (329797 octets). Les vieilles feuilles inutiles qui sont laissées sur place permettent aux insectes de continuer leur rôle de protection.

Les plants sont ainsi à hauteur de chariot
Suc50399.jpg (303544 octets) et la cueillette en est facilitéeSuc50400.jpg (309375 octets). Une taille dès la formation des fruits est nécessaire afin de sélectionner les inflorescences à 5 fruits par grappe.Suc50386.jpg (364641 octets)

Suc50397.jpg (289113 octets)La température dans les serres varie selon la lumière. Elle se situe entre 18°C et 25 °C, avec des maxima en été allant jusqu'à 30-32 °C,Suc50358.jpg (309892 octets) 

Le chauffage, quand il est nécessaire, est assuré (chaudières alimentées au gaz) par des tubes disposés sur le sol (qui font fonction de rails pour les chariots) et dans le feuillage.Suc50355.jpg (224531 octets)

Le rendement de la culture est augmenté par apport de dioxyde de carbone récupéré à la chaufferie. Ce gaz est amené dans les serres par un système de conduits en plastique et diffusé par des tubes poreux disposés sur le sol. Le taux dans l'air du dioxyde de carbone est de 300 PPM. Dès qu'il y a du soleil, la quantité prise par les plantes est telle que le taux tombe à 80 PPMSuc50391.jpg (352182 octets). En récupérant ce gaz à partir des émissions liées à la combustion, le taux peutSuc50385.jpg (153180 octets) monter de 400 à 2000 PPM, l'idéal pour une bonne croissance étant de 700 PPM.

                       

Un ennemi courant de la tomate est la mouche blanche. Au lieu d'utiliser des pesticides pour la détruire, l'entreprise adhère à une charte nationale de lutte biologique intégrée.
Suc50383.jpg (125943 octets) Le principe consiste à accrocher aux plants de tomates de petites plaquettes contenant des oeufs d'Encarsia formosa (un insecte hyménoptère). Ces oeufs, quelques temps après éclosent et donnent, à l'issue du développement, des adultes qui iront pondre dans les oeufs de la mouche blanche qui seront alors détruits. Il s'établit ainsi un véritable équilibre biologique.
Le même procédé est utilisé pour la punaise anthocoride (Macrolophus caliginosus
) et pour la mouche mineuse.

LA POLLINISATION Elle se fait naturellement par des bourdons : Bombus terrestris,  une espèce méditerranéenne sélectionnée. Antérieurement, il fallait polliniser manuellement les plantes en les vibrant deux fois par semaine. Depuis 15 ans, une technique naturelle s'est développée. On dépose une ruche de bourdons par semaine et par hectare parmi les plants.  Ces bourdons s'adaptent bien aux conditions de la serre, car avec une ruche contenant environ 50 insectes lors du dépôt, la population passe par le jeu de la reproduction à 100 à 120 éléments.

Ainsi, cette culture moderne hors-sol mérite d'être connue. Suc50395.jpg (359134 octets) Contrairement à ce que l'on peut croire, nous n'avons pas une culture "aseptisée à outrance par des pesticides et autres moyens chimiques" car le soucis de préservation de l'environnement est constant chez ces exploitants: recyclage des produits nutritifs excédentaires, lutte biologique contre les parasites, etc,....

Suc50404.jpg (360740 octets)